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l’urgence de la diversité en littérature jeunesse

Je réagis à chaud sur une discussion lue sur twitter, dans le tram tout à l’heure, initiée par Mrs Roots. Désolée donc pour le post désordonné, mais le problème avec un blog c’est l’éternelle liste d’articles à faire qu’on n’écrit finalement jamais, car la perfection prend du temps. Alors c’est parti !

Vous êtes sur le blog d’une startup qui fait des produits pour enfants et dont les articles devraient être positifs et mignons. Mais l’idée de base de la création de ma boîte vient d’un ras-le-bol devant l’injustice totale qu’est le manque de diversité dans la littérature jeunesse et qui me révolte. Donc un petit post coup de gueule avant de revenir à des trucs plus feel good…

Dans la littérature jeunesse actuelle, 9 livres sur 10 représentent des enfants blancs et des familles classiques (hétéros). C’est une honte totale. Une de mes amies blanches a eu une petite fille avec un Japonais. Une petite Émilie. Elle me racontait qu’à deux ans et demi quand sa fille croisait des bébés dans la rue, elle appelait les blancs « bébé » et elle appelait les Asiatiques comme elle « Émilie ». Une petite de deux ans et demi capte déjà qu’il y a des différences d’ethnies alors qu’on ne vienne pas nous dire que les gamins s’identifieront facilement à n’importe quel héros blanc de bouquin pour enfant et que ce n’est pas ça qui compte.

Dans les rayons de la fnac ou n’importe quelle librairie, vous avez 47 bouquins différents sur la reine des neiges, mais 3 bouquins pourris avec des héros non blancs, qui la plupart du temps sont des clichés du genre Boubou dans la savane ou Meï fait du riz. La honte !!! La littérature jeunesse française est de très bonne qualité et réputée dans le monde entier, nous sommes le pays des droits de l’homme et de l’égalité, mais on n’est pas foutu de fournir des bouquins à des gosses non blancs qui sont obligés de s’identifier tant bien que mal à des héros blancs ou des animaux. Car oui les animaux, la solution préférée des éditeurs, je vais y revenir, mais ça a ses limites.

Je n’ai pas trouvé LA réponse à ce manque de diversité, mais j’en apporte une à mon niveau de possibilité et je vais l’expliquer, car la boîte étant en cours de création, notre site n’est pas représentatif de la vision.

On fait des livres personnalisés. Vous pouvez ajouter le prénom et la date de naissance de l’enfant et ainsi avoir un livre unique. Mais au-delà du côté gadget rigolo, la personnalisation peut aussi s’utiliser comme une arme puissante pour créer des livres pour des enfants de toutes ethnies, des familles de tous types, et notre business model permet d’intégrer de la diversité également au niveau des auteurs et illustrateurs, sans risque financier majeur et avec une bonne rémunération pour eux. Tout l’inverse de l’édition classique, qui ne bougera pas de si tôt sur la question de la diversité, ou en tout cas pas aussi vite que le permettent les nouveaux modèles d’entreprises numériques dont nous faisons partie.

Sur notre site vous pourrez créer à partir d’une même histoire un livre pour un enfant blanc, noir, métis et bien plus, et également représenter des familles monoparentales, interraciales ou homos, totalement absentes de l’édition jeunesse également !

Voilà pour notre solution, si vous voulez en savoir plus regardez notre petite vidéo en fin de post qu’on a réalisé façon bricolage, ça explique au global notre projet.

Mais pour développer un peu plus, laissez-moi expliquer pourquoi certains trucs me foutent les boules au point de monter mon entreprise avec un gosse de 20 mois dans les pattes.

Jusqu’à la naissance de mon ptit gars, je vivais ma petite vie pépère. Je suis créa dans une agence de com, je suis de gauche, j’ai toujours été pour les causes telles que la diversité, la parité, l’égalité des chances, etc… la belle affaire.

Jusqu’à ce que je devienne maman et qu’on m’annonce le handicap de mon bébé. Mon bébé de 2 mois et demi, dans la salle d’attente de l’ophtalmo pas formée qui m’annonce cash qu’il est albinos, que c’est un handicap, car ils sont malvoyants et qu’il n’y a rien à faire (le manque de mélanine dans le corps donne les cheveux et la peau blanche à protéger du soleil, mais aussi une malvoyance, car le fond de l’oeil a besoin de mélanine pour avoir une vision de loin correcte).

Bref, j’ai commencé par chialer, avant de gueuler sur les médecins non formés à l’annonce aux parents, puis je me suis prise la méconnaissance de cette maladie rare et le regard des gens, j’ai cherché de l’info et des associations, puis j’ai réalisé que mon bébé est le plus beau et le plus intelligent comme toute mère qui se respecte 🙂

Puis j’ai commencé à chercher des livres pour lui expliquer quand il allait grandir qu’il est différent. Et là : la loose.

Il n’y a que des bouquins avec des métaphores et/ou des animaux. La girafe blanche, le loup vert parmi les loups gris… C’est bien beau, mais je le rappelle, Émilie, deux ans et demi… : les enfants ne sont pas des crétins, ils captent beaucoup plus de choses qu’on ne l’imagine avec leurs petites antennes et c’est très important qu’ils puissent s’ancrer dans une normalité. Et rien de tel que des livres avec des héros comme eux pour jouer ce rôle. Or que ce soit au niveau des ethnies ou du handicap, c’est aussi compliqué que chercher un appart dans Paris de trouver des bouquins qui les représentent, avec des enfants humains, et encore plus rares avec des histoires de qualité et des illustrations très belles.

Je me suis retrouvée sur Amazon US à commander des livres en anglais de petits éditeurs, car là-bas ils sont autant dans le déni que nous, mais ça commence un petit peu à bouger.

En faisant toutes ces recherches sur les livres pour enfants et le manque de diversité je suis tombée sur le blog de mrsroots, et sur un tweet dans lequel elle parlait du livre maman noire et invisible de la blogueuse Clumsy (je ferai un article sur son livre bientôt avec une interview et le livre à gagner).

Jusqu’à mon bébé, je ne connaissais pas trop de personnes noires. Mes cousins sont métissés antillais, mon oncle est noir, j’ai eu quelques collègues aussi, puis gros cliché, mon bébé a eu une assistante maternelle noire à la crèche familiale. Il est chez elle tous les jours, il fréquente son mari, ses enfants, ses petits enfants, il regarde des clips chez eux, des vidéos sur leur téléphone, etc… Mon bébé a plus de culture noire que moi ! Du coup j’ai commandé le livre par curiosité et je me suis prise une méga claque.

Dans ce bouquin, cette maman angoisse a l’idée d’expliquer à son enfant qu’il est différent, ce que ça va impliquer pour lui face aux autres, dans la société, pour son avenir.

Les mêmes angoisses que j’ai eues avec mon bébé qui a un handicap, cette maman les a pour son enfant qui est NORMAL. Normal, mais noir, en France, en 2016. C’est quand même révoltant ! J’ai eu envie de chialer plusieurs fois en lisant son livre et ça m’a conforté dans l’idée de lancer cette maison d’édition différente.

Pour en rajouter une petite couche, j’étais déjà féministe avant de tomber sur le twitter d’Amandine Gay (toujours la même bande de nanas avec Mrs Roots et Clumsy qui ont envie que les choses bougent, et pas dans dix ans).

J’ai regardé sa vidéo d’une conférence sur les femmes racisées dans le milieu universitaire et un extrait de son film Ouvrir la voix.

Et là 2e claque. Les filles en général ne sont déjà pas aidées par les filières d’orientation et les clichés qui font que les sciences, la tech, la politique ne sont pas les premiers trucs qu’on leur propose ça m’énervait déjà sérieusement. Mais entendre ces filles non blanches expliquer leur parcours du combattant pour faire des études, d’avoir à se battre constamment pour être écoutées ou juste vues ça m’a énervée encore plus.

Parmi les livres qu’on vendra, je peux vous dire que les filles ne seront pas des danseuses en tutu rose avec des histoires pour abruties. On va faire des bouquins pour qu’elles soient fières, confiantes, qu’elles apprennent à explorer, à s’affirmer, à se projeter au top comme les mecs le font naturellement (car la société les pousse vers ça) et ce quelque soit leur couleur de peau. On est en 2016 et le nouveau monopoly Star wars, film dont l’héroïne principale est une nana, ne la fait même pas figurer dans le jeu. Ils ont peur de quoi, que les garçons trouvent ça nul de jouer un personnage de fille ? On a encore du boulot !

Et c’est pareil pour les enfants qui ont des parents homos, différents, ou qui ont justement un handicap. Mon rêve c’est que les bibliothèques de tous ces gamins leur fassent briller les yeux et qu’ils se sentent à leur place comme ils sont et où ils sont. Car c’est bien les livres qu’on lit quand on est petit qui font les adultes qu’on devient, qui forment notre façon de voir les gens autour de nous et les limites qu’on se fixe sans s’en rendre compte.

Et ça il ne faut pas l’attendre de l’éducation nationale, ni du gouvernement, ni de l’édition traditionnelle. Il y a bien quelques bouquins sortis récemment qui montrent plus de diversité, mais c’est tellement une goutte d’eau. Et ça ne va pas assez vite, ils ont beau se faire tacler régulièrement sur les réseaux sociaux : je me souviens de ces atlas jeunesse chez je ne sais plus quel éditeur, dans lesquels le continent asiatique de la version garçon était super détaillé et sur la version fille il n’était qu’un aplat rose avec un panda. Seriously. Rien que d’y repenser je suis déjà en train de m’énerver à nouveau sur mon clavier 🙂

Bref, donc il ne faut pas attendre que des mastodontes poussiéreux fassent évoluer les choses, car ce ne sera pas pour demain. Et mon gosse il grandit super vite, et les autres aussi, tout ça devient urgent !! Pour tout le monde !!

Bon, pour finir, il y a un an je me posais la question de savoir si j’aurai les épaules, et après beaucoup de persévérance et de travail, notre entreprise va être créée légalement ce mois-ci, on lance nos précommandes fin janvier, début février sur le premier bouquin (thème sur la famille et les saisons), mais on recherche déjà de nouveaux titres pour enrichir notre catalogue. Enrichir dans le sens noble du terme (rendre plus beau ou plus important en apportant quelque chose de nouveau).

Si vous êtes auteur ou illustrateur, de France ou d’ailleurs, que vous avez des livres épuisés qui méritent d’être adaptés à la personnalisation en ajoutant les ethnies manquantes, ça nous intéresse ! (Sachez que légalement vous récupérez vos droits dès lors que le livre est épuisé, vous pouvez donc en faire ce que vous voulez et le remettre sur le marché sans que votre ancien éditeur n’ait son mot à dire).

Si vous avez créé une histoire illustrée de zéro qui pourrait fonctionner en personnalisable (pareil, rajouter des ethnies en gardant les mêmes décor et histoire) et que vous cherchez un éditeur, ça nous intéresse aussi !

Des thèmes qui nous titillent : les fillettes aux cheveux frisés, l’arrivée d’un nouveau bébé dans la famille, apprendre à coder ou tout autre truc cool de façon ludique, et tous les thèmes qui sont des problèmes ou des besoins d’enfant et qui leur rendraient la vie meilleure si un livre existait là-dessus avec un héros qui leur ressemble.

Vous pouvez vous inscrire sur notre site bilibok.com pour être prévenus du lancement des commandes, on aura une offre pour les premiers inscrits.

N’hésitez pas à m’envoyer vos avis, questions, envies et suggestions sur mon mail : aurel@bilibok.com.

On commence tout doucement sur les réseaux sociaux, mais on a un twitter, Facebook, tumblr, pinterest, youtube… aidez-nous !

J’ajoute qu’il y a une excellente BD sur l’annonce du handicap d’un enfant, Ce n’est pas toi que j’attendais, de Fabien Toulmé, une pépite d’amour !!

Wouahouh ! Suite à l’écho de l’article, qui me fait super plaisir et qui vous amène nombreux, je fais un mini edit en précisant que notre premier livre est déjà écrit et la mise en couleur est en cours, notre site est en cours également et vous pourrez commander dans les prochaines semaines donc n’hésitez pas à vous inscrire sur le site pour être tenu au courant.

Merci encore pour votre intérêt, partage, témoignage, c’est super motivant !!! 🙂

Comments

  • Merci pour ce propos. J’ai travaillé un temps dans les librairies pour enfants et ton propos sonne juste. Sans avoir à parler dès problèmes ethniques ce sont surtout les structures familiales qui m avaient laissé sur la faim. Du coup coup je commandais pas mal les livres de Muriel Durou.
    Je suis aussi embêtée quand je suis invité à des baptêmes républicains car je ne trouve pas de livre ‘pour très jeunes enfants’ qui parlent de la république ou de la démocratie. Alors j offre un livre sur la différence de l autre et le vivre ensemble. Mais même le ‘tous différents’ de Todd Parr me laisse sur ma faim.

    7 janvier 2016
  • Je comprends votre propos et votre agacement. J’ai personnellement été frappée par le manque d’outils concrets pour le bien-être et la compréhension de soi par les enfants. J’ai donc écrit sur ce sujet. Mon livre Je prends soin de moi, avec des histoires, des exercices et des jeux, accompagné d’un adulte bienveillant est sorti fin 2015. Ce sont 11 histoires prolongées de jeux et d’exercices pour les jeunes dès 5 ans. Illustré par des enfants, et destiné aussi aux adultes.
    Sa référence complète: Josette Carpentier, Je prends soin de moi, avec des histoires, des exercices et des jeux. Accompagné d’un adulte bienveillant, Image publique éditions, 2015.

    7 janvier 2016
  • Alice

    Tres touchée par ton post, mon problème à moi à été le divorce, la recomposition familiale, la place du beau parent suite à une divorce et un nouveau mariage. Je n’ai rien trouvé de satisfaisant dans la littérature enfantine pour expliquer à mes enfants la place de chacun. Les rassurer pour éviter qu’ils se sentent coupable d’aimer un autre « Parent » que celui qui est ‘biologique’. Une arme aussi utile pour éviter l’instrumentalisation des enfants dans des conflits entre ex.
    Bref…
    Merci Aurélie pour cette initiative et ta détermination ! Longue vie à Squiddykid !

    7 janvier 2016
  • Lucile Reynard

    Je me faisais la même réflexion il y a pas si longtemps en revenant de la bibliothèque : j’avais emprunté le livre imagier qui s’appelle « Dans le livre » et c’était pour ainsi dire une des premières fois que je voyais des humains de différentes couleurs dans un des livres que je lis à ma fille de 19 mois.
    L’autre chose qui me dérange dans de nombreux livres c’est également que la mère est la plupart du temps aux tâches ménagères ou à la cuisine et le père est soit absent soit très peu présent au choix.
    Quand aux homos ou famille homoparentales, je n’ai pas souvenir d’en avoir vu dans aucun livre que j’ai pu emprunter à la bibliothèque ou acheter. Pourtant on est très consommateur de livres… Même les d’auteurs japonais (que j’affectionne en particulier) représentent des enfants aux traits systématiquement occidentaux ! J’ai aussi un livre où il a un enfant noir mais évidemment c’est un truc qu’il se passe en Afrique…

    7 janvier 2016
  • Super initiative ! On a besoin de diversité dans les livres car souvent les livres arrivent à passer un message qu’on n’arrive pas forcément à faire passer simplement en tant que parents.

    Au passage un coucou à Sebastien qui était mon prof de java (Et un bon prof !) à Hitema.

    8 janvier 2016
  • Emilie Tam

    Bravo pour le lancement et pour cet article dont je partage totalement le propos. J’ai eu cette même réflexion au vu de la bibliothèque de mon fils de 2 ans. Et pourtant je choisis avec soin ses livres. Il y a autant de héros petits garçons que d’héroïnes petites filles, il y a même un bon paquet d’animaux mais dans les humains que des blancs ! Les éditions talents hauts font des albums sympa pour contrer les clichés de genre (j’ai deux albums qu’on aime bien ici) mais même là ça manque de diversité ethnique dans les illustrations.
    Bref, je soutien fortement votre initiative, je vais me tenir au courant de vos sorties et je fais tourner l’info 🙂

    8 janvier 2016
  • Bonjour aurélie
    Bravo pour cette entreprise, et pour être allée jusque là. Je suis arrivée sur ton site en passant par la newsletter de Titiou.
    J’ai un livre à te proposer. Il est déjà fait (en espagnol), déjà traduit (par moi) et à ma connaissance pas encore édité.
    Il évoque les familles, toutes les familles: hétéros, homos, avec handicap, privé d’un parent ou des deux, etc. Et il est fait pour les enfants, et interactif.
    Si ça t’intéresse contacte-moi, on en parle et je te met en contact avec les auteures.
    B

    8 janvier 2016
  • virginie escoffier

    Hmmm, le problème c’est que c’est sans fin cette histoire. Mon problème à moi, outre les enfants blancs, c’est les histoires avec des grandes maisons, des mères qui travaillent (mais pas comme femme de ménage), un chien un chat ou un poisson rouge, des vacances à la montagne, une nounou : bref des histoires d’enfants privilégiés. Je suis orthophoniste dans un quartier pauvre, j’adore la littérature jeunesse mais je vois bien que je ne peux pas proposer à mes patients des tas de livres que mes enfants ont aimé.
    Du coup je privilégie les histoires complétement déconnectées du quotidien : contes classiques et contemporains, et histoires avec des animaux oui oui, mais je ne vois pas le problème, je préfère même qu’il y ait un décalage. Pour aller plus loin, les bouquins « réponse à un problème » me gênent un peu, j’ai l’impression que les enfants ne sont pas crétins comme tu dis. C’est une question que je me pose. Je me dis que peut-être ton fils préférera qu’on lui raconte l’histoire d’un enfant albinos à qui il arrive un truc dingue (et c’est tout le sens de ton projet), plutôt qu’un livre sur la difficulté d’être albinos (là, un livre sur la difficulté d’être un loup vert n’est peut-être pas plus mal ?).
    Là-dessus, je vais aller voir regarder de plus près vos projets.

    9 janvier 2016
  • Bonjour,
    En lisant votre « coup de gueule », j’ai pensé à un album qui est devenu un classique : Sept milliards de visages », de Pieter Spier (Ecole des loisirs). Ce n’est pas une histoire de fiction, mais un album-documentaire qui est super pour aborder finement et avec humour la notion de diversité en général. Il y a une page géniale qui montre plein de nez de formes différente : des pointus, des petits, des très longs, des crochus…
    Pour rebondir sur l’avis de Virginie, je partage son sentiment sur le fait qu’il ne faut pas forcément chercher des albums qui « répondent à un problème ». Souvent les gens cherchent des « albums-médicament ». Mais on sait que les enfants ont une lecture très différente de la nôtre. Ils trouvent des réponses à leurs questionnements dans des livres qu’on aurait pas forcément choisis pour cela. C’est très étonnant, et en même temps fabuleux. C’est pourquoi les contes fonctionnent si bien par delà les générations. Ils sont universels et chacun y trouve quelque chose.
    Pour les albums qui mettent en scène des enfants et des adultes de milieux sociaux « ordinaires », simples, je pense immédiatement à Anthony Browne : souvent ses albums (il faut fouiller dans son immense bibliographie) reflète les milieux modestes britanniques, et il y en a pour tous les âges.
    Bonne chance !
    @Gwenna_B

    9 janvier 2016
  • Excellent projet, j’adhère complètement avec l’idée même si je n’ai pas d’enfant. Je partage sur tous mes réseaux. 🙂

    10 janvier 2016
  • 14 janvier 2016
  • Marie-Liesse

    Les américains sont plus prolixes en effet. Voila une petite liste trouvee sur un joli blog pour valoriser la difference, ca devrait vous intéresser de jeter un oeil: http://www.courtneywestlake.com/wp-content/uploads/2015/03/childrens-booklist.pdf
    Sinon, n’hésitez pas a m’envoyer un petit mail si au travers de vos projets ou lectures vous tombez sur des histoires abordant le nanisme (mon petit quatrième a 2 ans et en est atteint, je n’ai rien trouve jusque la a part une page dans le livre de Dolto sur le handicap).
    Et comptez sur moi pour faire part de votre projet a des amis illustrateurs.
    Bonne continuation.

    15 février 2016