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Bon, il arrive quand ce livre ? :)

Il est temps de faire un petit récap et de répondre à la question qu’on me pose tout le temps : ALORS, ÇA SORT QUAND VOTRE LIVRE LÀ ?…

Il y a eu pas mal d’avancées, ces dernières semaines. C’est parti :

La création de l’entreprise

On a choisi de monter Bilibok en SAS, un statut à plusieurs associés. On a fait appel à une startup qui s’appelle Captain Contrat pour nous rédiger les statuts et le pacte d’actionnaires, des documents d’avocats super chiants, il faut le dire, avec des termes qu’on n’entend jamais et des questions bêtes qui vont de « on paye nos impôts la première année ou la suivante ? » à « mais attends, si l’un de nous se fait écraser par un bus, comment ça se passe pour les parts? ». Oui je sais… mais il faut y passer (pas sous le bus, bien sûr).

Une fois tout ça calé après quelques allers-retours avec l’avocat, j’ai imprimé tous nos exemplaires à parapher et signer (x tous les associés). Olivier était à côté de moi, donc à part l’écouter grogner à chaque page, c’était simple. Par contre, Sébastien était chez lui avec une méga crève donc j’y suis allée après une bonne journée de boulot et sous la saucée. Il est sorti du sommeil pour signer la paperasse et j’ai bien vérifié 3 fois que j’avais tous les exemplaires dans ma chemise cartonnée avant de repartir sous la pluie. C’est après une demi-heure de métro et tous les escaliers gravis pour en sortir que j’ai réalisé que mon sac à main était resté chez lui (je ne trouve pas de smiley assez blasé et fatigué, je vous laisse imaginer ma tête avant de faire demi-tour).

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La banque

Une fois ces papiers rédigés et signés, on a pris rendez-vous à la banque pour ouvrir notre compte professionnel (compte pro, c’est l’autre nom pour dire que tous les frais bancaires coûtent dix fois plus cher). J’avais déjà comparé la plupart des offres pro (et les conseillers, il y a de la matière pour écrire tout un spectacle comique, d’ailleurs…) et on a choisi le CIC. Il y a encore de la paperasse à préparer, et il faut justificatifs de domicile et papiers d’identité de chaque associé pour ouvrir le compte.

Notre conseillère nous accueille, déplie des chaises pour qu’on entre tous dans le bureau et on s’installe. Moi je suis stressée avec mon chèque de banque de what mille (que j’ai eu peur de perdre jusqu’au rendez-vous) mais Sébastien, super détendu, lui fait remarquer qu’elle a un ficus mort près de la porte. Elle nous a assuré qu’elle s’occupait mieux de ses clients que des plantes 🙂 (au rendez-vous suivant, plus aucune trace du corps, d’ailleurs). Et là, une fois qu’on a bien blagué et que tout le monde est bien détendu, on se rend compte que la moitié d’entre nous a des papiers périmés. La loose…

Bon on a fini par tout remplir et signer, avant d’aller se prendre un petit-dèj pour fêter ça 🙂 j’ai aussi collé le nom de Bilibok sur la boîte aux lettres et c’était une chouette journée.

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La paperasse

On reçoit ensuite un K-bis par courrier, et c’est la naissance officielle de Bilibok ! Mais ensuite la boîte aux lettres ne désemplit pas. J’ai commencé une collection d’arnaques aux entreprises tout neuves. Entre les trucs qui viennent de Tchécoslovaquie bien louches et qu’on repère direct, et les papiers super bien rédigés et mis en page, qui te demandent 800 euros mais qui mettent quand même un petit doute, il y a du choix.

Tellement de choix que quand j’ai reçu l’inscription au régime des retraites pour les (futurs) employés, j’ai cru que c’était une énième arnaque. Heureusement que notre super comptable (que je saoule avec des questions stupides depuis des mois) m’a dit de garder ça, car je suis allée repêcher ceux-là dans la poubelle recyclable…

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La maquette épisode 1

Toutes les pages du livre sont enfin terminées, les textes et surtout toutes les illustrations d’Olivier. J’ai donc préparé un document d’exé pour l’imprimeur. J’ai ouvert InDesign pour la première fois de ma vie (oui je sais, même si je suis graphiste depuis 15 ans, je suis toujours passée au travers des mailles de ce logiciel). J’ai tout bien préparé, avec la couverture à part et nos cartes de visites (avec le nouveau nom car les cartes Squiddykid vont me faire des listes de courses pour les années à venir !!). Le prototype précédent nous convenait pour le format et la qualité d’impression mais la couverture n’était pas assez épaisse. On a du attendre que le fournisseur d’un papier plus épais envoie tout chez l’imprimeur pour que notre « précieux » passe dans les machines. Longue attente 🙂

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Le site

Bon, il fallait bien s’occuper et il y avait tout un site à faire. De longues soirées à bosser avec le site sur un écran et l’intégrale de Buffy sur l’autre. Je ne sais pas pourquoi, le soir ça me maintient éveillée de bosser en regardant les épisodes d’un oeil. Par contre, le matin ça pique quand le réveil sonne et que c’est reparti pour le programme bébé-métro-boulot-bébé-boufferapide-bilibok…

Par contre, le soir où toutes les pages ont été terminées graphiquement, ça a été un autre chouette moment. Matthieu, qui code le front du site (la partie graphique) récupérait les pages au fur et à mesure, donc il a terminé de coder peu de temps après que j’ai terminé la dernière, et encore un moment top une fois que j’ai pu voir à l’écran tout le site monté. Surtout le moteur de personnalisation. Quand Matthieu faisait bouger la taille de la fenêtre et que les familles personnalisées semblaient danser sur Breakbot en fond sonore c’était bien cool (et débile mais bien cool) 😀

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La paperasse suite

J’ai reçu le contrat de la banque pour le module de paiement en ligne (on pourra commander de plusieurs pays et en plusieurs devises, ça claque !). Il fallait encore parapher et signer, mais, petite nouveauté, il fallait aussi le cachet de l’entreprise. J’ai fait faire un tampon avec un petit calamar, et en retournant au boulot, j’en ai mis sur tous les documents de tout le monde autour de moi. C’est pas parce que c’est un truc administratif qu’il faut pas que ce soit rigolo (pour une fois). Premier achat officiel de la boîte aussi. C’est sûr, c’est pas encore la folie…

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La maquette épisode 2

Ça faisait deux jours que je guettais l’accueil et ENFIN le carton tant attendu est arrivé. je suis montée voir Olivier avec et mon petit coeur battait quand je l’ai ouvert. Enfin, on a eu dans les mains le premier livre en taille réelle, sur le bon papier etc… Le premier d’une longue série, j’espère !!!

Bon on a encore des optimisations à faire, surtout la couverture, et tous les enfants à décliner dans les différentes ethnies, mais c’est une grosse étape de franchie.

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La suite

Sébastien a attaqué la partie back du site (toute l’architecture du site, le moteur de personnalisation, celui qui génère le livre chez l’imprimeur, le paiement et j’en passe…).

Olivier continue sur les personnages des enfants.

J’avance sur nos futures collections, thèmes pour d’autres livres (créés et réédités) et le principe d’adaptation numérique de ce livre (et des suivants) et ça va être génial !

On a aussi plein de super contacts qui se révèlent autour de nous, des illustrateurs de talent notamment. Bref, ça bouillonne et ça arrive bientôt, mais maintenant je m’interdis de donner une date de sortie, comme ça fait deux fois que j’en annonce une et qu’on a pas terminé…

Le truc le plus important que j’ai appris ces derniers mois, c’est que quand on pense avoir fini un truc à telle date, il faut multiplier par trois minimum 🙂 Mais ce qui est important c’est d’avancer et de rester motivés.

 

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